Adan doukou simenn akadémik lang kréyol-la, jédi 27 mwa’d mas lanné 2025 tala, man MASSOLIN pofésè kréyol kolej-la, fè nou trapé lakonésans asou matjoukann Matinik.
Ce projet avait pour objectif : d’une part, s’approprier une culture ancestrale et d’autre part découvrir le patrimoine culturel maritime de la Martinique.
En effet, le bwa flo, « bois servant à franchir les flots »de son nom scientifique « Ochroma Pyramidale » est reconnu comme l’ancêtre du surf. C’est l’arbre le plus léger de la biodiversité martiniquaise. Sa légèreté fournit aux nageurs un support insubmersible pour résister aux courants. Il fait partie de l’une des plus anciennes pratiques nautiques martiniquaises héritées de nos ancêtres amérindiens.
C’est ainsi que ce projet a été mené en deux temps.
Tout d’abord, les créolistes et latinistes de 6ème, 5ème et 3ème ont accueilli l’association culture et patrimoine de Grand-Rivière dont Muriel SALEPETRIER est le président au collège.
Cette première partie se déroule au dojo de l’établissement. Elle a permis aux élèves de mieux comprendre ce qu’est « le bwa-flo ». Monsieur SALEPETRIER a rappelé l’histoire du bwa flo, le choix du bois et la période de coupe mais aussi les différentes étapes de sa préparation.







Puis, les élèves sont partis pour une initiation sur la plage des raisiniers à TRINITÉ accompagnés de leurs enseignants et de Monsieur SALEPETRIER.










Atjelman nou konnet dousin-lan, lè ou ka pran an glis bwa-flo
Nous remercions chaleureusement toutes les personnes qui ont encadré ce projet :
– La direction du collège, Monsieur MICHEL et Mme DINGEVAL
– Monsieur SALEPETRIER de l’association culture et patrimoine de Grand-Rivière pour la transmission de leur savoir-faire auprès de nos jeunes
– Mesdames MASSOLIN, professeure de créole et RAMESSAY, professeure de latin
– Monsieur DELYON, agent du collège pour sa participation active
– Les parents d’élèves Madame Bernardin Eugénie (grand-mère de l’élève Valery Timéo) et sa tante pour leur disponibilité.
« Le patrimoine n’est vivant que s’il est partagé. La jeunesse en est l’écho et la continuité » Vanessa Claude MAVILA
Photos : Mme MASSOLIN
Rédactrice : Daniella ARICAT, professeure d’histoire et géographie